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Pour toutes mes vies
23 septembre 2013

À force de faire du mal autour de soi

 

DSC_1951

 

Déception n.f : Action de décevoir; tromperie, surprise. Action d’être déçu; chagrin, tristesse, vexation que l’on éprouve quand on s’est laissé prendre au mirage de l’illusion, quand une espérance ne se réalise pas.

 

Désillusion n.f : Perte d’une illusion; sentiment d’une personne qui découvre une réalité non conforme à ce qu’elle attendait ou avait imaginé. Manque d’espérance.

 

9h00 : Hier, je ne me doutais pas une seconde que c’était Apocalypse Now de son coté pendant que je passais une délicieuse journée et soirée avec Juju, Quiterie & Philou. Elle a vu les factures de téléphone, et alors ? Ce n’est pas nouveau. Par contre à chaque fois que c’est la merde de son coté, il me zappe complètement sans remords et il trouve ça normal de m’abandonner. Plus de nouvelles tant que ça ne va pas mieux. Alors que quand c’est le drame de mon coté (environ tous les jours ...), il ne coupe pas les ponts avec l’autre pute, au contraire ce n’est pas grave quand nous ça ne va pas. 

 

14h00 : IL A OSÉ ! JE N’Y CROIS PAS, IL A OSÉ !!! 

Je le déteste, ah oui je le déteste ! Il s’est servi de mes problèmes, de ce qui m’atteint, ce qui me fait mal pour arranger ses affaires ! IL PENSAIT QUOI ? QUE JE NE LE SAURAIS PAS ??? 

« On voit mourir autour de soi des ÊTRES qui nous sont chers ... à force de faire du mal autour de soi ... Le mal finit par se retourner contre soi ...» EFFET BOOMERANG (c’est ça connasse, tu me fais pitié et surtout apprend à parler, ça sera déjà un bon début) 

Le seul qui fait du mal autour de lui c’est ton $Ù%£ de mec de %*$£%?/!, salope !!! (Oui j’ai besoin de me défouler, ici c’est parfait !!!!) 

Whoua ... Superbe ! Elle ne pouvait pas dire plus clairement que je mérite la mort de mon cheval! Non mais quelle PUTE ! Et lui quel con de lui dire qu’il m’appelait pour ça ! J’hallucine ! Ils n’auraient pas pu mieux faire c’est sur ! De toute beauté ! Clap Clap DBC, Clap Clap la conne vraiment grand respect, vous ne cesserez de m’étonner chaque jour ! Je n’ai jamais vu des gens aussi méchants et aussi malsains pour se servir d’arguments si douloureux. Elle ne perd rien pour attendre cette garce

 

Le premier jour du reste de ma vie 

(Avant je buvais tes mots mon amour, maintenant je bois pour oublier mes maux.)

actu 2

 

17h00 : La fin a sonné, il n’y a plus rien à sauver, tout est gaché. 

 

On doit être blessé pour grandir, on doit perdre pour gagner, car les plus importantes leçons de la vie on les apprend à travers la douleur. On ne se reconnait plus, on ne se comprend plus, on ne s’aime plus après tout, c’est peut être aussi simple que ça ... ? Alors pourquoi tant de larmes ? Pourquoi autant de drames ? Pourquoi des cris, des pleures, des insultes ? ... 

 

J’explose, J’implose  

 

Elle a réussi a me faire passer pour une autre, pour une usurpatrice, une menteuse et une manipulatrice. Mais ce qui me déçoit le plus c’est le fait que tu puisses la croire, elle. Je ne sais pas ... C’est vrai, je ne sais pas comment elle arrive à créer des messages venant de mon numéro, je ne sais pas comment elle fait mais je jure devant Dieu et sur la tête de ma mère que je n’ai jamais envoyé ses messages. Elle est très forte, elle aura réussi à me tuer, à me foutre à terre en me crachant dessus et à me pietiner pour être sur qu’il ne reste plus rien de mon ame. Peu importe si tu me crois ou non, moi je sais qui je suis, ce que je dis et surtout ce que je fais. Désormais je te laisse croire qui tu veux car après tout il n’y a plus rien à sauver, tout est terminé. Je vais pleurer un bon coup, mes mots sont remplis de larmes mais ça ira mieux après j’en suis sure. J’ai détruis ma main dans un arbre, j’ai explosé tout ce que j’avais à proximité. Je peux accepter beaucoup de choses mais quand tu te retrouves seule contre tous à dire la vérité, c’est dur. Oui c’est dur d’être la seule qui ne ment pas, d’être la seule à clamer haut et fort qu’elle n’a rien fait de mal, elle. C’est dur d’affronter sa parole contre celles des autres, celles des autres qui je ne sais comment ont soit disant des preuves. Je ne suis pas une menteuse, surtout pas face à toi. J’ai tellement mal au coeur, j’ai tellement envie de pleurer sans cesse.  

 

Moi aussi je me rappelle souvent le début de notre histoire, il y a deux ans déjà, jour pour jour. On s’est embrassé pour la première fois le 24 Septembre, je le sais car j’avais fait un coeur dans mon agenda du lycée en terminale. C’était bien au départ mais comme tu me dis tu m’avais prévenu et je n’aurais jamais du me lancer là dedans (!). À vouloir trop jouer avec le feu je me suis brulée et je ne peux m’en prendre qu’à moi même. Sauf que la brulure est au quatrième degré et qu’elle laissera une trace à vie sur mon être. J’ai la haine, j’ai la rage de regarder ce qu’on est devenu car au final on est plus rien. 

 

J’exprime ma douleur en silence car je suis fatiguée, épuisée et exténuée de crier dans le vide, personne ne m’entend, je n’ai personne à qui parler, à qui me confier car tu étais la seule personne avant à qui je pouvais tout dire. Je n’ai plus confiance en personne, je me torture la tête en me demandant à qui j’ai pu dire que t’inventerai n’importe quoi pour venir en Irlande en passant par chez ton pote. Je ne sais plus ... Kathy, Juju d’Heric ? Alors ? Qui m’a trahi à nouveau ? Gwen ?

 

Aujourd’hui je suis dans un vide sans profondeur, valsant au contact de mon coeur. J’ai de la peine et de la rancoeur. Mais je vais me battre de toutes mes forces pour que les larmes s’arrêtent enfin de couler et pour enfin tourner cette putain de page. Il y a eu trop de mal de fait, trop de dégats irréparables. Ça y est il est maintenant trop tard. Je pensais que ça ne pouvait pas être pire mais en fait si ... Ça pouvait. Et on a enfin atteint le stade de non retour. 

Tend l’oreille aux rires exagérés, et aux silences prolongés… Tu entendras, dans ces deux cas, le cri amer d’une souffrance muette. Ma souffrance muette. Mon corps est un débris couvert de cicatrices, marqué par la vie à l’encre indélébile.

 

Désormais je disparais Davy, j’ai pris un billet de train pour partir toute la semaine, être le plus loin de possible de tout ça. Il faut que je respire, que j’arrête d’y penser ... Il faut que j’essaie d’oublier, oui oublier. Je dois prendre l’air, je dois m’exiler le plus rapidement. Je n’irais plus jamais sur Instagram (am stram gram comme tu dis, presque ça me fait sourire en te revoyant le dire...), je n’irais plus jamais sur Facebook, je vais changer ma ligne téléphonique, et prendre un avion le plus vite possible. Oui je vais disparaitre car oui vous m’avez détruit et je n’ai plus rien à faire ici, je n’ai personne qui m’attend alors autant que je me casse. Vite. 

 

 


 

« Elle était si belle la poupée. 

Elle que les anges avaient oubliés. »

 

Se concentrer sur l’essentiel et ne plus se laisser submerger ! 

  

J’ai perdu ma dignité. J’ai perdu ma fierté. J’ai perdu mon arrogance et ma force. J’ai perdu mon étincelle. J’ai perdu mon énergie et mon envie. J’ai perdu mon sourire, ma joie, mon élément. J’ai perdu mon audace. J’ai perdu mes traces, mes repères. J’ai perdu l’espoir et rencontré le cauchemar. J’ai perdu mon honneur et ma grandeur. J’ai perdu ma décence, ma noblesse, mon rang. J’ai perdu mon amour, mon coeur, mon ame. J’ai perdu mes sentiments et ma raison. J’ai perdu mes émotions. J’ai perdu les sensations. J’ai perdu mon regard et mon charme. J’ai perdu la séduction et l’illusion. J’ai perdu mon corps. J’ai perdu mes rêves. J’ai perdu l’éphémère pour connaitre l’enfer. J’ai perdu la légèreté, la simplicité. J’ai perdu la tête. J’ai perdu ma conscience. J’ai perdu la beauté, le gout et le toucher quand tu m’as quitté. J’ai perdu ma mémoire. J’ai perdu la confiance et l’ignorance. J’ai perdu le sens de l’humour. J’ai perdu mon identité. 

 

Je me suis perdue. 

 

Et puis je t’ai perdu, j’ai perdu mon aimé.

J’ai perdu d’avance le jour où j’ai perdu la guerre. 

 

 

Sans aucun répit, ni aucune sortie. Pouvoir dominer son coeur, c’est détenir le plus puissant des antidouleurs. J’ai seulement envie de vivre... de revivre une dernière fois s’il le faut quelques instants éphémères, plutôt que de continuer une survie perpétuelle qui est en train de m’achever. 

 

Un film à voir : Perfect Mothers 

 

 

Le point positif de la journée : J’ai enfin trouvé un mascara qui ne coule pas sous mes larmes, je peux enfin pleurer tranquille sans qu’on m’emmerde tiens. 

 

Je clame devant ma page blanche, qu’à l’heure d’aujourd’hui je fais absolument et complètement ce que je veux. L’ancienne Mélanie fait son retour car c’est tellement plus simple ! L’ancienne Mélanie, Mélanie l’unique qui se prend pas la tête et qui n’en a rien a taper revient sur le devant de la scène. Mélanie qui pétille et qui s’en fout. 

 

JE FAIS CE QUE JE VEUX. JE FAIS CE QUE JE VEUX. JE FAIS CE QUE JE VEUX. JE FAIS CE QUE JE VEUX. (oui j’essaie de me persuader, et alors ?!)

 

Demain, let’s go to Paris. Hop je vais préparer mon sac. 

Bye Bye!

 

Little Nil 

 

 

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