En attendant la fin

Tu m’as envoyé un mail ce matin, enfin à vrai dire, deux mails. 

Le premier : «Ok» 

Le deuxième : «Je pense que tu ne mesure pas le pouvoir que tu as sur moi et qui me ronge chaque jour , tous cela ne m’aide pas a être serein et m’handicap vraiment  , alors bravo , peu de gens on se pouvoir sur moi probablement même que toi , tu fais de moi quelqu’un faible et suis avec toi le seul a le savoir et me bat chaque seconde  «comme tu dit» contre moi même . 

Je me perd petit à petit et te perd en même temps , maintenant sache que je gagnerais se combat contre moi même et prierais pour que tu sois LA . 

Ouvre les yeux ,Celui la seras mon dernier ...BB ,mon amour , mon BB   .

 Ps: comme un yoyo la la la la la la , Je t’aime .» 

Ça me fait de la peine et aussi ça me met énormément en colère. Je pense que c’est toi qui ne te rends pas compte de l’impact que tu as sur moi. Tu as réussi a me faire quitter mon putain de pays Davy! Ma famille, mes amis, les gens que j’aime. Sans tout ça, j’aurais trouver un boulot dans ma région, pour pouvoir être avec mes petits chevaux, puis passer mon BP et faire ma vie tranquillement et normalement. Mais non à cause de toi j’ai pris un avion et je me suis tirée dans un pays où mine de rien il est dur de se faire une place quand tu ne connais PERSONNE, que tu ne parles pas la même langue ! Je ne suis pas heureuse ici, je pense que je ne serais heureuse nul part finalement. 

(Tiens ta pote «Claire Pontel» a publié «écrire c’est ranger le bordel qu’on a dans la tête» oui c’est pas si idiot que ça ...) 

Bref tout ça pour dire que ne me parle pas d’impact car toi il n’y a aucun acte, rien qui me prouve que ça te touche tu vois, tu me dis que ça t’handicape, mais moi ça m’handicape pas peut être de ne pas savoir ce que je vais faire de mon avenir! Ça ne m’handicape pas de ne pas vouloir rentrer, de juste vouloir repartir encore autre part après l’été! Alors je t’handicape peut etre mais toi tu m’as fait quitter mon pays et ça je m’en rend compte que maintenant!! Je pense que ce n’est pas comparable tu vois, je pense que ce n’est pas de la même dimension! 

Sache Davy que désormais le temps nous est compté, mais ça je pense que tu ne t’en rend pas vraiment compte. Que ce putain de temps il va réussir a venir à bout de nous! Continue à te battre contre toi même mais moi j’ai jeter l’éponge, lacher l’affaire, abandonner ... Tu ne seras jamais avec moi. Tu ne la quitteras jamais. Tu ne changeras jamais les choses. Alors oui j’abandonne! 

J’abandonne car chaque jour j’ai des preuves que tu lui dis la même chose qu’a moi, car chaque jour je sais que pour toi ce n’est pas un enfer d’être chez toi, car chaque jour tu es à ses pieds soumis et tu kiffes ça. Alors je pense qu’on est foncièrement différent car comme je te l’ai dit, moi jamais personne ne me la prendra ma liberté, jamais je serais aux pieds d’un mec. Tu as voulu faire de moi ta marionette mais je suis en train de couper doucement les fils un par un, petit à petit. Step by step. 

Notre histoire aurait pu être jolie mais tu l’as gaché, entièrement, aujourd’hui plus rien n’est récupérable et ce n’est qu’un «champ de bataille». Il ne reste plus que de la poussière de ce que nous étions, il ne reste plus que des cendres, des souvenirs. 

Je crois que l’ignorance est la pire des choses tu sais, la chose qui fait le plus mal. D’être dans un silence total, de parler à un mur. Disparaitre. Oui ... Mais je pense que c’est ma dernière option, la dernière option qu’il me reste pour que tu comprennes, que tu réagisses. C’est quitte ou double ... Tout ou rien. Soit tu tournes la page, soit tu viens me chercher...

Je perds l'équilibre sur mon triste manège

Sous le soleil d'été je voie tomber la neige

Il y a des jours comme ça ou rien ne va

Enfermé dans ton mal être

Quand les anges pleurent au bord de ta fenêtre

Il y a des jours comme ça ou rien ne va

A se torturer la tête

Si l’espoir meurt, pourra-t-il renaitre ?

Regarde-moi bruler, quand s’éteint la lumière 

Ecoute-moi crier aux portes de l’enfer

Regarde-moi tomber sans plus personne derrière

Redevenir poussière

On veut juste s’évader

S’enfuir de nos cauchemars

J’veux pas rater ma vie, rater mon train

Toucher l’infini comme si j’mourrais demain

J’veux pas que tu m’oublies quand t’as des chagrins

En attendant la fin

 Aller laissez moi pleurer en paix ... 

Little Nil